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De l’endurance, en moto comme à pied

Yohan Jacques pilote aujourd'hui une 250 Husqvarna à quatre temps.

Yohan Jacques aime repousser ses limites. Passionné d’enduro, il s’est également lancé dans la course de fond et va participer à un marathon en 2024.

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« Enfant, j’allais voir les spéciales du Trèfle Lozérien, une grande course d’enduro, se souvient Yohan Jacques, qui élève des brebis au bord du lac de Ganivet, à Ribennes en Lozère. J’étais fasciné ! Mais il m’a fallu patienter avant d’avoir ma première moto à quinze ans, une 125 KTM. »

Pousser les gaz et prendre des risques

Dans ce sport, Yohan aime la compétition, l’adrénaline. Pour réaliser de bons temps, il faut pousser les gaz et ne pas hésiter à prendre des risques. Bien se préparer est tout aussi indispensable. « La veille, je fais le parcours en mémorisant les obstacles, afin de ne pas me laisser surprendre. Durant la course, je dois rester concentré et garder le rythme ! », note ce jeune homme de 24 ans.

Les défis mettent du piment dans sa vie. « Je cherche à progresser en repoussant mes limites », relève Yohan, qui s’entraîne régulièrement à franchir des bosses dans ses parcelles. Pour développer son endurance, il pratique aussi le vélo et la course à pied. « Même si mon métier est physique, j’ai besoin de faire du sport en plus. Cela me vide la tête et me redonne de l’énergie. Quand je sors courir le soir après le travail, je reviens en forme ! »

Nouveaux challenges

Depuis son installation, Yohan continue à piloter sa moto, mais participe plus rarement à des compétitions. « Il y a des risques d’accident. Je me suis déjà cassé un doigt, et cela m’a gêné quelque temps pour travailler », constate-t-il. Désormais, lorsqu’il prend part à une course, c’est le plus souvent à pied. Il s’est d’abord lancé dans des semi-marathons, le Marvejols-Mende durant trois ans, puis le Run in Lyon de 2023. En 2024, Yohan va tenter un marathon. « Je me suis inscrit pour celui de Paris en avril. J’ai envie d’en courir au moins un dans ma vie ! »

Ce nouveau défi le motive à s’entraîner intensivement. « Je cours déjà trois fois par semaine. Et les trois derniers mois, j’intensifierai ma préparation », prévoit Yohan. Afin de pouvoir aller à Paris, il devra se faire remplacer quelques jours. Et pour 2025, il envisage de participer à la diagonale des fous, un ultra-trail sur l’île de la Réunion qui le fait rêver.

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